Contes des sages zen – le Ciel et l’Enfer – de Pascal Fauliot

Après vous avoir parler des contes des sages samourais, j’ai eu le plaisir d’obtenir un exemplaire des contes des sages zen dédicacé par l’auteur: Pascal Fauliot. Pascal Fauliot, pionnier du renouveau du conte et pratiquant d’arts martiaux. a livré dans la collection « Contes des sages » des éditions Seuil, 5 recueils de récits asiatiques : Contes des sages Taoïstes, contes des sages du TIbet, contes des sages zen, contes des sages du Japon et contes des sages samourais. Tous ces recueils sont devenus, et je comprend pourquoi après en avoir lu 3, des ouvrages de référence. Pascal Fauliot espérait, disait-il dans sa dédicace, que je puisse trouver des contes qui me serait inconnu parmi ceux de son recueil. Il est vrai que passionné par la pensée japonaise depuis plus de 20 ans, j’ai lu énormément de chose à ce sujet. D’un autre côté, cela ne m’a pas empêché de ne lire l’hagakure de Yamamoto Tsunetomo que très récemment. Tant de chose à lire et si peu de temps ^__^ Quoi qu’il en soit, j’ai pris plaisir à découvrir les contes zen du recueil Contes des sages zen. J’en connaissais effectivement les 3/4 comme l’histoire de Boddhidharma, Ikkyu. Cependant les talents de conteur de Pascal Fauliot me les ont fait découvrir autrement. Pascal Fauliot a une force narrative qui me font découvrir et redécouvrir avec plaisir un esprit zen à la fois taquin, énigmatique et plein de sagesse. Comme la dernière fois, je vous propose de découvrir le résumé et mon commentaire d’un de ces contes issu de la philosophie zen.
Un officier posa cette question au maître zen Hakuin Ekaku : « Que sont réellement le ciel et l’enfer ? » Mort de rire, le maître lui répondit : « Auriez vous peur de la mort ? Ne seriez vous qu’un làche ? » Furieux, le samourai dégaina son katana près à occire ce malotru, tout maître zen qu’il soit. C’est alors que, imperturbable, Hakuin déclara : « Ici s’ouvre les portes de l’enfer » Le samourai, penaud, s’excusa aussitôt de s’être emporter. « Ici s’ouvre les portes du ciel », lui dit alors Hakuin.
Ce petit conte nous rappelle que ce n’est pas après la mort que nous allons au paradis ou en enfer. nul ne sait ce qu’il y a après la mort mais il ne tient qu’à notre comportement de transformer notre quotidien en paradis ou en enfer. Le bon comme le mauvais sont dans chacun de nos actes et de nos pensées. Les portes de l’enfer et du ciel s’ouvrent donc à nous à chaque instant. Le bon choix c’est ici et maintenant qu’il faut le faire. Si voulez lire d’autres histoire comme celle ci dessus, des histoires porteuses d’une sagesse et d’un humour revigorant, voici le lien pour le commander dès maintenant sur Amazon : Contes des sages zen de Pascal Fauliot.
Pour information, la couverture est entièrement blanche et toilée. Le bleu que vous voyez sur les photos correspond à un petit papier sur lequel sont noté les informations du livre (code barre, etc) que vous pouvez enlever avant de la ranger dans votre bibliothèque. La calligraphie de l’Enso (Cercle en japonais) sur la couverture symbolise dans le bouddhisme zen la vacuité, ou la pratique et l’éveil qui sans cesse se renouvellent.

Rédigé par : Christophe Bejach