Le nom scientifique de ce chat sauvage est Prionailurus bengalensis iriomotensis.
Il est donc une sous-espèce du Prionailurus bengalensis plus connu sous les noms vernaculaires de chat-léopard ou de chat du Bengale. Le Chat du Bengale, est une espèce de félin que dont on trouve l’espèce ou les sous espèces un peu partout en Asie (Afghanistan, Bangladesh, Birmanie, Cambodge, Chine, Inde, Indonésie) mais seulement sur deux petites îles au Japon : les îles de Tsushima et d’Iriomote. Nous évoquerons le cas du chat de Tsushima une prochaine fois. En attendant, revenons sur le chat d’Iriomote. Le chat d’Iriomote est un félin plutôt petit et léger. Actif surtout la nuit, durant laquelle il chasse dans la forêt qui recouvrent l’île, il est selon les habitants, particulièrement difficile à apercevoir. Avant sa découverte par des scientifiques, le Chat d’Iriomote était connu par les habitants de l’île. Les Chats d’Iriomote étaient parfois capturés dans des collets destinés au sanglier. Par manque de nourriture sur Iriomiote, les habitants de l’île mangeaient les chat capturés, leur viande étant utilisée en soupe. Sa chair était considérée comme raffinée. La découverte officielle des Chats d’Iriomote est attribuée à Yukio Togawa (戸川幸夫), auteur dont les animaux sont la spécialité, en 1965. Le Chat d’Iriomote a été nommé patrimoine naturel par les autorités d’Okinawa. Le 15 mai 1972, avec la restitution d’Okinawa au Japon, il a été reconnu comme patrimoine naturel par le Japon. Le 15 mars 1977, il a obtenu un statut spécial parmi les éléments du patrimoine naturel et a été désigné comme « espèce menacée de la faune et flore sauvage du pays » (国内希少野生動植物種, Kokunai Kishō Yasei Dōshokubutsu-shu).Cohabitation avec l’homme
La destruction de leur habitat, la présence de chiens et de chats domestiques (porteurs de germes), les accidents dus à la circulation et les pièges destinés aux sangliers et aux crabes contribuent au déclin de la population de Chats d’Iriomote. C’est pour cela qu’en mars 1991, une zone de 11 584,67 ha de l’île a été désignée « forêt et réserve écologique d’Iriomote » (西表島森林生態系保護地域, Iriomote-jima Shinrin Seitaikei Hogo Chiiki) afin d’assurer la protection de l’éco-système du chat d’Iriomote. Sur la route principale de l’île, la signalisation invite les rares automobilistes à faire attention. Selon les statistiques, jusqu’à six chats sont blessés ou écrasés chaque année. Afin d’ améliorer la protection du Chat d’Iriomote, les autorités ont installé des panneaux pour avertir les gens de la présence du Chat ainsi que des écoducs, de larges fossés au bords des routes et des zones à zébras placées aux endroits où un chat a déjà été renversé afin que les vibrations ressentis dans la voiture rappellent les automobilistes à la vigilance.Mascotte
Le 30 juillet 2010, l’Association de tourisme de Taketomi (la plus grande ville de l’île) a invité les résidents de la ville à créer une mascotte locale. La réalisation d’un élève en sixième année à l’école élémentaire Komi, basée sur le Chat d’Iriomote, a été choisie. L’île d’Iriomote, où est située Taketomi, est représentée sur la poitrine de la mascotte.Philatélie
La poste du Japon a édité un timbre et une enveloppe représentant le Chat d’Iriomote dans une série sur la conservation de la nature en 1974 et un timbre dans une série sur l’harmonie avec la nature en 2011. SourcesRédigé par : Christophe Bejach